J'aimerais savoir ce que vous pensez de ce petit texte.
I
I
Il était une fois des jumeaux, une petite fille et un petit garçon. Ils vivaient très de la mer mais n’avaient pas le droit de s’en approcher, même avec leur maman. La petite fille était très petite, si petite qu’elle pouvait se cacher derrière les longues jambes de sa maman, elle avait de long cheveux bruns toujours lâchés au vent, un regard pensif habitait ses grands yeux bleus couleur de la mer. Sa peau n’était pas très foncée à cause du soleil souvent caché par les nuages amassés au-dessus des vagues. Le petit garçon était exactement comme sa sœur, mais ses yeux noisette étaient plus vif, ses cheveux blonds plus arrivaient à la nuque et sa peau bien que toujours très pâle, semblait moins malade. Il était si petit, lui aussi, que les longs cheveux de sa mère le cachait entièrement.
Un soir, alors que la pluie frappait contre les vitres de leur chambre, la maman alla voir les enfants qu’elle savait apeurés. Maman, dit-alors le petit garçon, pourquoi il pleut si fort dehors ?
La mère s’assit alors entre les lits et prit les mains de ses enfants en souriant.
- C’est parce que votre papa vous surveille de là-haut et qu’il est triste de ne plus pouvoir vous dire « bonne nuit » tous les soirs. Si ce soir, il pleut plus que les autres jours, c’est parce qu’il est encore plus triste que les autres jours.
- Mais pourquoi il ne revient pas ? demanda la petite fille
La jeune maman regarda par la fenêtre, la pluie s’était calmée mais elle pouvait toujours voir les larmes sur la vitre.
- C’est parce que papa peut mieux vous surveiller s’il vous regarde d’en haut.
Les enfants se mirent à pleurer et la mère resta avec eux toute la nuit.
II
Trois nuits passèrent et la pluie n’avait cessé de tomber. Les jumeaux avaient fini par dormir avec leur maman dans le salon, sous le château fort qu’ils s’étaient construit. La mère murmurait sans cesse que leur papa les aimait et qu’il les aimera toujours, même s’il n’était plus là et que la pluie ne s’arrêtait pas.
La quatrième nuit, ce n’était plus de la pluie mais un gros orage qui fit trembler la maison au bord de la mer. Les jumeaux ne s’arrêtait pas de crier mais la mère restait calme et continuait à leur chantonner des comptines de marins.
- Maman ! cria un enfant. Pourquoi le vent est si fort ?
- C’est parce que papa ne sait pas encore contrôler sa force de là-haut. Il essaie de vous dire bonne nuit.
Une grande bourrasque de vent secoua les fenêtres et effraya les deux petits.
- Ne vous en faites pas mes petits, maman est là, tenta de rassurer la mère.
La jeune fille pleura de tout son soul et son frère la prit dans ses bras tendrement, il lui murmura doucement, mais assez fort pour que le vent ne couvre pas sa voix, je te donne de ma force parce que moi, je n’ai pas peur. La sœur sourit timidement, comme si elle avait peur que le vent le lui enlève.
- Ma chérie n’est pas peur, il veut juste te faire un câlin. Tu sais, comme ça.
Elle prit sa fille dans ses bras, qui elle était dans les bras de son frère et leur fit un baiser sur le front.
Ils finirent par s’endormir bercé par le bruit du vent, soufflant encore et encore.
III
La vie dans la maison près de la mer fut très triste pendant les deux jours qui suivirent cette nuit d’orage. Il pleuvait sans arrêt, mais les enfants n’avaient plus aussi peur du vent qui soufflait et de la pluie qui frappait sur les vitres. Si bien qu’ils laissaient même leurs petites mains sur la vitre quand la pluie se faisait plus forte, et demandaient au vent de se calmer quand il y avait de grandes bourrasques.
La mère fabriqua alors de petites girouettes pour que ses enfants sachent quand leur papa était vraiment triste de ne pas avoir le droit de les prendre dans ses bras.
Un jour, alors que la jeune maman finit les girouettes, les enfants se pressèrent sur le balcon de leur chambre pour installer leurs instruments ; mais un brin de soleil apparu et alors que les jumeaux levèrent les yeux au ciel, d’autres brins de soleil se montrèrent.
Alors ils se mirent à sourire parce que leur papa était heureux maintenant et si leur papa était heureux alors eux aussi. Pour fêter le sourire de ses enfants, la mère décida de les laisser tremper leurs pieds dans la mer pour la première fois.
Le soleil se mit alors à briller encore plus fort et les enfants à rire plus fort.
- Papa, vous aime où qu’il soit mes chéris.