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La pitié.

C'est le sentiment que je m'inspire. 

Les personnes qui ont l'habitude de lire ce que j'écris sur ma vie, doivent se dire :
"Non mais c'est toujours la même chose. Elle me soule"

J'en suis désolé. Mais ma vie ne s'arrange pas. Elle empire.

J'étais en licence d'italien, tout allait bien pour moi. J'aimais ce que je faisais et j'avais les notes qui suivaient. 
Mais mon père m'a menacé : si je voulais toujours vivre sous son toit, je devais faire une langue plus parler dans le monde et surtout pas dans un pays où les gens sont racistes. Préjugé de merde. 

J'ai eu peur et je suis allée en licence d'anglais au milieu d'année. Grosse erreur.
J'étais totalement perdue. On m'avait dit que mon semestre 1 ne serait pas à rattraper si je l'avais validé. Ce que j'ai réussi à faire. 
Mais on m'a menti et donc je dois passer mon semestre 1 en anglais, alors que je n'étais pas en cours. 

Mes notes au semestre 2 sont catastrophiques. Je passe au rattrapage. Normal, vu que je n'avais pas les bases du semestre 1.

Voilà, je dois passer toute mon année au rattrapage et tout faire pour passer en seconde année. 

Mais ça n'empêchera pas les foudres de mon père quand il verra que j'ai tout juste 9,5 de moyenne au semestre 2.

Je suis en train de pleurer pendant que j'écris ce pavé parce que je me fais pitié.

Depuis l'obtention de mon bac, plus rien ne va. 

Je sais ce que je veux faire, mais il y a toujours un obstacle. 
A croire que je suis maudite.

Je recommence ma licence pour la deuxième fois et si ça se trouve, je vais encore faire une licence 1 pour la troisième fois en septembre. 

Je n'arrive pas à grandir avec tous les problèmes qui m'entoure. Je suis victime de mes erreurs et je les commets moi-même également.

Je pense de plus en plus à partir de chez moi pour ne pas me faire battre par mon père à cause de mon incompétence et ensuite me faire jeter.
Mais plus j'y pense, plus je me dis que je n'arriverais pas à survivre. Je n'ai pas de boulot et tout coûte chère dans ce monde.
Dans ces moments, je pense de plus en plus au suicide. Mais même ça, j'ai peur de le rater. 

Je ne sais plus ce qu'il me reste, à part mes yeux pour pleurer.